James Cook et la Polynésie

Publié le par Maj&Mario

Rédigé par Maj

 

Lorsqu’on part en Australie de France ou du Maroc, on a forcément une idée en tête en ce qui concerne le voyage : « Mon Dieu qu’est ce que ce voyage va être long ! » 24h de voyage ! Alors on prend avec soi un peu tout ce qui peut faire passer le temps, de l’ipod aux revues en passant par les livres. Pourtant à bord, en plus des ces occupations, on a droit à toute une panoplie d’animations sensées nous occuper et contribuer à notre confort : films dernier cri, jeux, musique, plateaux repas, petites pantoufles, siège inclinable et couverture. Mais on ne peut s’empêcher de trouver malgré tout le temps long et de soupirer d’ennui ou d’impatience sans se rendre compte qu’en ce siècle nous sommes terriblement bien gâtés… Car il y a deux cent cinquante ans, pour aller de France à l’Australie, il ne fallait pas moins de douze mois, soit tout simplement 365 fois plus de temps, dans des conditions précaires et risquées et dans un cadre rustique et monotone ...A cette époque, l’Australie elle-même n’était pas encore connue des Européens même si cette terre était peuplée depuis des milliers d’années. Certains grands intellectuels étaient toujours convaincus, malgré que Magellan aie pu faire le tour du globe, que non seulement la terre était plate mais que pour pouvoir être stable, il était pratiquement sûr qu’il existait un autre continent semblable et géographiquement symétrique aux terres de l’hémisphère nord. Cette théorie avait été confortée par plusieurs navigateurs, dont Marco polo, qui confirmèrent du 13ème siècle eu 16ème siècle avoir entraperçu une terre imposante en naviguant depuis l’Inde. Cette terre, qui sera la terre du sud, était appelée « terra australis incognita »

 

Il n’existait à l’époque qu’une idée très vague des terres du Pacifique faite de beaucoup de suppositions et aux coordonnées très approximatives voire fausses (en l’occurrence celles du Magellan datant du 15ème siècle). Les grands pays riches comme l’Angleterre l’Espagne la France ou la le Portugal envoyaient donc régulièrement des navigateurs partir explorer le Pacifique, de la même façon qu’ils partaient découvrir la route des indes ou le continent nord américain. Parmi eux, un qui marqua la découverte d’une grande partie de la Polynésie et qui est très important pour l’histoire de cette région, au même titre que Christophe Colomb l’est pour l’Amérique : James Cook.

 

Londres, 1768. Les grand astronomes anglais demandent au roi d’Angleterre George III d’envoyer un bateau dans le pacifique pour observer un phénomène astronomique. En effet, Vénus doit passer devant le soleil le 3 juin 1769 et cet évènement n’aura plus lieu pendant cent cinq ans. Les astronomes veulent donc pouvoir observer le phénomène de différents point de vue, dont un du pacifique, d’une île déjà connue d’un bateau anglais revenu à peine trois mois avant le départ de James Cook. Le roi accepte et décide d’envoyer James Cook, mais lui confie une autre mission majeure, secrète et un tantinet suicidaire, celle d’après avoir observé l’évènement astronomique à partir de l’île connue, de continuer son chemin vers le sud, ou plutôt vers le néant, pour tenter de trouver le grand continent du sud tant convoité et tant mystérieux.

 

 James Cook partit donc, avec 94 personnes à bord d’un bateau nommé l’Endeavour. Contrairement à ce qu’on pourrait penser, il n y a pas que des marins à bord. Il y a pour la cuisine un cuisinier, pour la santé un chirurgien, pour ramener en Angleterre une image fidèle des paysages découverts des dessinateurs, pour prélever des échantillons de faune et de flore locale un botaniste, Mr Banks (qui sera accessoirement un invité de prestige puisqu’il financera à hauteur d’un tiers le voyage, le reste étant financé par le roi) Egalement à bord, des animaux vivants qui permettaient la consommation de viande fraiche puisque non seulement le voyage s’annonçait long mais il arrivait également souvent que la bateau reste bloqué pendant des semaines au milieu de la mer faute de vent. Les conditions à bord étaient bien rudes. Les marins dormaient dans des hamacs dans des caves côte à côte, les toilettes consistaient en un trou dans le sol pour cent personnes même en cas de mal de mer, l’hygiène était inexistante et Cook, qui prenait des bains de mer, insistait en vain pour que ses marins fassent de même. L’heure n’existait pas, il n’existait qu’un roulement de tâches de quatre heures attribuées à différentes équipes, de jour comme de nuit. Ces équipes tour à tour dormaient, mesuraient la vitesse avec des cordes à nœud (d’où la vitesse marine exprimée en nœuds aujourd’hui), montaient ou démontaient les voiles, nettoyaient le bateau ou préparaient à manger. Les journées étaient toutes exactement pareilles, pendant des semaines, des mois, sans trêve, sans échappatoire, sans enfants, sans femmes, au milieu de l’océan, un océan qui pouvait être calme et ennuyant comme agité et mortel. Il y avait un dicton qui disait que ceux qui partent naviguer en mer pour le plaisir partent en enfer pour passer le temps.

 

Malheureusement, les décès étaient courants. Certains pouvaient mourir en tombant du mat en changeant de voile, lorsque la mer était trop agitée, d’autres plus rares pouvaient mourir lors d’affrontement avec des indigènes (voire même mangés par des cannibales) mais la raison la plus importante était bien entendu les maladies. C’était une microsociété avec des conditions d’hygiène déplorables et une médecine à l’époque à peine à ses débuts donc totalement irrationnelle et inefficace. La maladie la plus fréquente était le scorbut qui à l’époque avait déjà atteint plus de 10 000 marins, dont le remède, qui sera tout simplement un apport en vitamine C, sera trouvé et imposé aux marins qu’en 1795. La principale cause de décès sur l’Endeavour fut la dysenterie et la malaria, maladies contractées lors d’un arrêt en Indonésie à Jakarta (à l’époque appelée Batavia, ville mortelle pour les marins à cause des épidémies qui y sévissaient), tuant 24 hommes. Au total en trois ans, sur les 94 hommes de James Cook, 38 périront, ce qui reste un bilan relativement positif puisque par exemple en 1516, Magellan partit avec trois bateaux et 237 hommes et revint trois ans plus tard avec un seul bateau et 18 hommes… Les hommes de l’Endeavour ont cependant faillit mourir et leur bateau a sérieusement été endommagé lors du passage de la barrière de corail au nord est de l’Australie. Ces côtes n’ayant jamais été explorées auparavant, James Cook et ses hommes ont été pris au piège bloqués pendant des semaines par les hauts-fonds marins et devant alléger le bateau en jetant par-dessus bord animaux et canons. Nous aurons l’occasion en Nouvelle Zélande de voir un de ces canons de l’Endeavour, repêché deux siècles plus tard par une équipe de recherche américaine.

 

Les terres visitées par James Cook étaient déjà peuplées et et Tahiti, et la Nouvelle Zélande et l’Australie avaient déjà été accostées vaguement par des Européens. Si Tahiti avait déjà eu des contacts avec des Anglais une année auparavant ainsi qu’avec des Français ( navires de Louis Antoine de Bougainville), ce n’était pas le cas de La nouvelle Zélande et de l’Australie. En effet, un navigateur Néerlandais du nom d’Abel Tasman avait découvert seulement la Tasmanie un siècle plus tôt puis, pensant se diriger vers l’Australie était arrivé en Nouvelle Zélande où il avait accosté sur la côte occidentale. Il perdit aussitôt quatre de ses marins qui furent mangés par des Maoris et s’enfuya sans mettre un pied sur terre. Il appela la baie « baie des meurtriers » (aujourd’hui, Golden Bay). James Cook fut ainsi le premier homme à rentrer en contact avec les populations locales d’Australie, de Nouvelle Zélande, et de Hawai, îles qu’il a totalement cartographié, ainsi que d’autres îles moins connues comme les îles Sandwich, les îles Cook ou bien Tonga.

 

Le contact avec les populations locales était impressionnant et extrêmement intéressant puisque ces populations, venues d’Asie en bateau entre 3000 BC et 1000 AC, n’avaient jamais vu d’hommes blancs, ni de vaisseaux tels que l’Endeavour et les aborigènes de l’est Australien ou les Maoris du nord de la Nouvelle Zélande n’avait pas vu d’hommes arriver de la mer depuis plus de mille ans. De la même façon que nous serions totalement déconcertés si nous voyions des extraterrestres, ils étaient totalement ahuris à la vision de James Cook et de ses hommes. La majorité les prenait pour des dieux, venus du ciel car ils n’avaient jamais vu d’hommes à la peau blanche. D’autres prenaient le bateau pour un grand oiseau ou une île flottante. Cette situation particulière faisait de ces rencontres des moments qui pouvaient être touchants et pacifiques comme agressifs et sanglants, selon si la population locale était accueillante ou hostile à l’arrivée de ces bateaux. En effet, si l’origine de ces populations polynésiennes était la même, le temps et l’environnement différent ont fait que la culture que s’était forgée la population sur les îles différaient énormément les unes des autres, même si leur langue restait à peu près similaire.

 

L’accueil réservé aux marins étaient donc bien différent selon s’ils accostaient à Tahiti, à Hawaï ou en Nouvelle Zélande, mais l’île préférée des marins étaient sans aucun doute Tahiti, leur premier arrêt après avoir quitté l’Angleterre. Les marins qui avaient passé un an en mer donc sans femmes, étaient impatients de découvrir cette île qui leur avait été décrite par les marins du Dolphin, un bateau qui les avait précédés comme étant un paradis aux femmes belles et faciles. Les marins en ont donc rêvé pendant des mois et ont bel et bien cru rêver en arrivant, puisqu’ils ont été accueillis par une population aimable et hospitalière, une terre aux senteurs délicieuses de noix de coco et d’huile de monoï et, surtout, par des femmes magnifiques aux corps de déesses aux longs cheveux noirs brillants, à moitié nues, le cou orné de guirlandes fleuries. Une hallucination pour ces pauvres marins. L’Endeavour n’aura même pas eu le temps d’accoster que les marins feront déjà des affaires avec elles, puisque d’après les rumeurs du bateau précédent, le métal avait beaucoup de valeur pour les habitants de l’île. Les marins du Dolphin avaient donc trouvé un troc infaillible avec les Tahitiennes, qui semblaient être matérialistes et faciles de par leur culture : échanger un clou contre un « câlin ». Reproduisant le même schéma, les marins de l’Endeavour ont donc commencé à enlever tous les clous du bateau… James Cook, qui était au demeurant un mari fidèle, avait eu écho de ces échanges et avait entendu que les marins du Dolphin avaient du dormir à même le sol pendant un an, n’ayant plus de clous pour attacher leur hamac…Il interdit donc à son équipage d’enlever les clous du bateau, mais c’était sans connaitre le degré de motivation de nos jeunes marins, qui finirent par trouver comme nouvelle monnaie d’échange leur T-shirts et finirent leur voyage pour la plupart torse nus… Pour d’autres raisons, plus en termes d’échange de croyances religieuses ou de pratiques culturelles, James Cook apprécia également énormément son séjour à Tahiti. Les instructions de James Cook étaient en effet beaucoup moins colonialistes que pouvaient l’être celles de Christophe Colomb ou de Magellan puisqu’il n’avait aucun droit de gouvernance sur les terres découvertes ni titres de noblesse accordé à son voyage. James Cook était là pour découvrir les populations et leur pratique de façon pacifique et égalitaire ainsi que pour cartographier les terres découvertes. Mais la limite entre découvrir une terre, apprendre de sa population de sa faune et de sa flore et l’exploiter est bien moindre. Comme j’ai pu lire dans une de ses biographies « la ligne entre l’exploration et l’exploitation, entre l’investigation et l’impérialisme, est bien fine » Si cette phrase n’était pas vraie et les intentions de Cook respectées, l’Australie et la Nouvelle-Zélande n’auraient pas été des colonies anglaises. Le séjour sur l’île de Tahiti fut si agréable et l’entente si bonne entre Anglais et Tahitiens qu’ils restèrent trois mois au lieu de un, et que certains marins tentèrent de déserter à l’approche du jour du départ.

 

Si l’accueil des Tahitiens fut paradisiaque et contribua à la réputation de l’île aujourd’hui, l’accueil par les Maoris fut d’un tout autre registre. Ce peuple était un peuple guerrier et ils « accueillirent » James Cook et son équipage avec le Haka. Si cette pratique est aujourd’hui véhiculée par le rugby, elle était bien nouvelle et déconcertante pour les hommes de Cook. Les Maoris étaient (et sont toujours) très robustes, avaient des tatouages sur le corps (pratique méconnue à l’époque avant la rencontre entre James Cook et les polynésiens) des peintures sur le visage, hurlaient et dansaient de façon synchronisé, tirant leur langue et jetant de grosses pierres sur les marins. Ils possédaient également des armes impressionnantes taillées pour briser des crânes. Malgré cet accueil brutal, James Cook et ses hommes étaient en manque de nourriture et devaient absolument se réapprovisionner sur l’ile. Après avoir en vain essayé de démontrer leurs intentions pacifiques en leur envoyant des bateaux remplis de métaux, de pierres précieuses ou de fruits de Tahiti, l’équipage de Cook finit par prendre le Haka à la rigolade, tirant à leur tour la langue aux maoris, imitant leur danse (ce qui bien entendu les rendit fous). Ils tireront également en l’air pour leur montrer leurs armes. Les Maoris finiront par comprendre la supériorité des armes des Anglais et à croire à leurs intentions pacifiques. Les échanges commencèrent et le respect mutuel s’installa. James Cook témoignera dans ses journaux de beaucoup d’admiration pour leur intégrité et leur bonté malgré leurs apparences agressives. Ce séjour se passa finalement sans heurts mais lors du second voyage de James Cook, dix de ses marins finiront mangés par des Maoris, qui pratiquaient parfois le cannibalisme.

 

La rencontre avec les Aborigènes en Australie fut un juste milieu entre les Tahitiens et les Maoris puisque les Aborigènes étaient complètement indifférents à l’arrivée du bateau. Leur terre était une terre au climat difficile, à une flore pauvre et à une faune dangereuse. Les yeux des aborigènes étaient dotés de paupières à moitié fermées pour éviter d’avoir des mouches dans leurs yeux. D’après les Anglais, ils avaient toujours un air nonchalant et indifférent, n’éprouvaient contrairement aux autres peuples aucune curiosité vis-à-vis des biens que leurs proposaient les Anglais. James Cook finira même par envier la simplicité de leur vie et de leurs besoins comparée aux artifices des sociétés occidentales. L’équipage était par contre fasciné par les marsupiaux, et comprirent à force de signes avec les Aborigènes qu’ils les appelaient des kangourous. La communication était bien entendu souvent sommaire et sujette à de nombreux malentendus. Ainsi, lors de son second voyage, James Cook accostera à un tout autre endroit en Australie ou la langue était totalement différente, ce que les Anglais ne savaient pas. Les Anglais pointeront du doigt les kangourous en disant kangourou puis pointeront du doigt d’autres animaux pour en savoir le nom. Les Aborigènes, ne connaissant pas du tout ce mot, penseront qu’il s’agit d’un mot que les anglais leur apprenaient et désigneront avec fierté aux Anglais tous les animaux en disant kangourou. Aussi, pendant très longtemps, le mot plage et mer sera confondu, un Anglais ayant pointé du doigt la mer, un Aborigène ayant compris le sable.

D’autres populations, comme celles des iles sauvages, accueillirent l’Endeavaour avec des dents peintes en rouge grâce à une pomme de terre locale, ce qui leur a valu le nom d’île sauvage, les Anglais prenant le rouge pour du sang.

 

Malheureusement, ces rencontres eurent une fin fatale puisque lors de son troisième voyage, James Cook mourut battu à mort par des Hawaïens qui l’avaient pris pour un dieu. Selon leur étymologie ce Dieu devait venir par la mer une fois puis s’en aller, James Cook étant revenu, ils furent révoltés. Ils se partageront néanmoins selon un rite les os et la chair du capitaine, au grand désespoir des marins à bord, qui assistaient au spectacle impuissant.

 

Aujourd’hui, James Cook ne jouit pas d’une bonne réputation dans le Pacifique car il est considéré comme le premier colonisateur, l’homme responsable de la disparition des traditions et des populations ethniques polynésiennes. Malgré tous les efforts récents entrepris par les populations blanches d’Australie et de Nouvelle Zélande pour faire renaitre les traditions ancestrales des populations locales, la colonisation a été trop dévastatrice et l’indépendance trop récente pour tout effacer du jour au lendemain. En Nouvelle Zélande, une enquête récente a dévoilé que les Maoris, qui sont un peuple fier et capable de citer par cœur leur arbre généalogique sur cinquante générations, détestent James Cook. Ils considèrent qu’il n a rien découvert puisqu’il est arrivé mille ans après eux et vandalisent même les rares statues à son effigie.

 

Il est néanmoins injuste voire inculte de tenir James Cook, au caractère controversé mais aux intentions pacifiques, responsable de la destruction des populations locales car bien au contraire, il en était très respectueux et même admiratif. Les coupables sont plutôt des colons arrogants, une Angleterre expansionniste ou une Eglise trop ambitieuse. Les ambitions de cet homme, au service d’une nation étaient de découvrir, d’explorer et de cartographier. Il a pour cela, au même titre que d’autres navigateurs glorifiés tels que Magellan ou Christophe Colomb, navigué des océans à perte de vue pendant des années en risquant sa vie pour remplir cette carte du monde qui nous semble à nous aujourd’hui si évidente.

 

« L’ambition ne m’amène pas plus loin qu’aucun homme n’est jamais allé mais aussi loin que je pense qu’il est possible pour un homme d’aller » James Cook

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M
<br /> WAOUOU !!<br /> Une introduction toute en finesse "sans se rendre compte qu’en ce siècle nous sommes terriblement bien gâtés". Je crois en effet que nous avons tendance à tellement nous arrêter sur le négatif que<br /> nous ne voyons plus les choses positives (et suis consciente d'être parfois mal placée pour dire ça ;) )... Et on prend bien conscience de tout ça dans la suite des paragraphes!...<br /> <br /> Des paragraphes riches et interessants (vous vous êtes déchirés là ;) ). Ca a dû vous passionner cette histoire pour l'avoir retranscrite ainsi...<br /> J'ai bien ri au passage des clous :)<br /> <br /> Et une conclusion pour tenter de rétablir la vérité; j'ai apprécié en effet ce côté "non-colonialiste" de james Cook, et le dernier paragraphe le transmet si bien...<br /> <br /> Enfin bravo ;)<br /> <br /> Sinon, je suis désolée et m'en veux quand même: je suis consciente qu'il est agréable (important ?...) de savoir que les gens sachent où l'on l'est, ce que l'on vit (se sentir soutenus en fait)<br /> lors d'un tel voyage, que vous prenez du temps sur ce blog...<br /> Et le fait que je le lise avec des mois de décallage doit être différent pour vous: lorsque je publie des commentaires vous êtes déjà si loin de tout ça...<br /> Donc je m'excuse... Pour ma défense ;) j'ai pris beaucoup de retard au début, n'ayant pas de pc chez moi et pas mal de taf au travail...<br /> j'essaie de récupérer mon retard depuis Noël (pc ;) ), mais je n'arrête pas et ne trouve pas le temps de faire tout ce que je voudrais (heureusement que je n'ai ni enfant ni copain ;) ).<br /> Donc voilou ;) juste pour vous dire que je suis consciente de ça mais n'ai pas pu faire mieux... Enfin je m'approche du but ;) !... Je pense très souvent à vous en tout cas et c'est un plaisir de<br /> vous lire !<br /> <br /> Plein de bisous à vous 2 !!!<br /> <br /> <br />
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K
<br /> Et bien les amis je me suis bien décrassée intelectuellement ces derniers mois en lisant vos articles variés : géographie, astronomie, histoire, politique et aventures. J'avoue que je n'ai rien<br /> capté aux histoires de décalages horaires et j'étais morte de rire en essayant de reconstruire le truc dans ma tête. Bref je n'ai pas changé, je suis toujours une hmara ;-))). Wa safi daba khoudou<br /> tyara pour Paris, j'ai envie de vous voir et d'embêter Mario avec mes bêtises. En attendant j'attends les photos et le prochain article avec impatience. Mouah, mouah, mouah...<br /> <br /> <br />
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C
<br /> Bisous les Zine ! On espère que tout va bien pour vous ... On ne se lasse pas de lire ce blog... Nous l'avons d'ailleurs conseillé à des amis qui ADORE ! On imagine déjà votre cahier de voyage est<br /> plein de souvenirs. Bisous et profitez à fond de la fin du voyage. Cyd et Feufeu<br /> <br /> <br />
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D
<br /> J' imagine le succès d'un fakir à Tahiti ... j' adore vos chroniques : un peu d' histoire, un peu de géographie , un peu d' insolite... il me tarde de voir les photos qui vont avec les derniers<br /> voyages. Bon vent pour la suite ! Dom<br /> <br /> <br />
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